16.08.2019
Chaque jour, de grandes quantités de papier sont produites. Pourtant, peu de personnes connaissent l'ensemble du processus de fabrication du papier, sans parler des termes techniques auxquels les technologues du papier sont confrontés chaque jour. Dans la deuxième partie du grand lexique du papier, nous souhaitons donc vous expliquer plus en détail les termes et processus suivants :
Dans cette entrée de notre lexique du papier, il est question du calandrage du papier. Il s'agit d'un processus de fabrication du papier. Pour ce faire, le calandreur (dérivé du mot français calandre, qui signifie "rouleau") fait passer le papier à travers un système de plusieurs rouleaux superposés. Les cylindres sont généralement en fonte adhérente ou en acier, chauffés et polis. Le calandrage améliore les propriétés de surface du papier, telles que la brillance et le lissé, tout en réduisant l'épaisseur du papier. En modifiant la pression, la température et la vitesse des rouleaux, il est possible d'obtenir différents effets sur la bande de papier dans la machine, parmi lesquels figurent par exemple le gaufrage, le lissage, le compactage ou le satinage. La calandre peut se trouver à l'extérieur de la machine à papier (hors ligne) ou à l'intérieur, entre la section de séchage et l'enroulement (en ligne).
Le papier synthétique est un type de papier plat composé de fibres chimiques, généralement en polyamide ou en polyester. Le liage du papier synthétique s'effectue pendant la production par l'ajout de liants. Contrairement aux autres types de papier, le papier synthétique se distingue par ses propriétés physiques. Le papier est résistant à l'eau, durable et indéchirable. Il est également résistant aux graisses, aux températures, à la plupart des produits chimiques et aux UV.
En raison de sa nature, le papier convient à tous les procédés et techniques d'impression courants. Il peut également être utilisé pour le gaufrage et l'impression à chaud. Différentes perforations et techniques de reliure sont également possibles. Il offre ainsi une multitude de possibilités d'utilisation grâce à son imprimabilité polyvalente :
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le papier thermique utilisé par exemple pour les rouleaux thermiques n'est pas un papier synthétique. Le noyau est constitué de papier normal. Des couches spéciales sont appliquées sur le dessus et le dessous du noyau, ce qui permet l'impression par procédé thermique.
Le terme Bleached Hardwood Kraft Pulp (abrégé BHKP) se traduit par pâte kraft blanchie à base de bois dur. Le BHKP est composé d'un mélange de bois durs, généralement du chêne et de l'hévéa, avec une faible proportion de pin. La pâte à papier est une fibre sèche qui peut être produite chimiquement ou mécaniquement. En raison de sa rigidité et de son gonflant, la pâte kraft de bois dur blanchi convient à l'industrie du papier pour la fabrication de papier d'impression et d'écriture.
En revanche, il existe encore de la cellulose de bois tendre, le Northern Bleached Kraft (NBSK en abrégé). Celle-ci est composée de fibres longues et à croissance lente d'arbres à bois tendre et provient généralement du Canada, de Scandinavie ou de Sibérie. L'un des avantages du BHKP par rapport au NBSK est que la pâte à papier de bois dur permet d'obtenir des produits papetiers à la structure plus régulière.
Dans l'industrie du papier, le bois est à 95% la matière première du papier. Le bois d'industrie en constitue la base. Il s'agit de bois brut que les entreprises de transformation réduisent mécaniquement ou décomposent chimiquement pendant le processus de fabrication. Tous les bois ne conviennent toutefois pas à la fabrication de papier. La formation des fibres et la dureté du bois sont en effet importantes pour le choix comme matière première du papier. C'est pourquoi le bois d'industrie est divisé en quatre gammes :
Les bois résineux comme l'épicéa, le sapin, le pin ou le mélèze font partie des bois les plus utilisés. Ils possèdent une structure de fibres plus longue et assurent ainsi une plus grande résistance du papier. Les bois feuillus comme le hêtre, le peuplier, le bouleau et l'eucalyptus sont souvent utilisés en mélange avec la pâte à papier de résineux. Le choix de la matière première primaire est donc déterminé par la disponibilité et les conditions régionales, ainsi que par la qualité de papier souhaitée. Les exigences relatives au bois de papeterie sont strictes et découlent du processus de production. Que ce soit pour la production de rouleaux de bon ou comme composant dans la laine de bois - la production de la pâte à papier nécessaire dans les usines de papier ne peut être parfaite que si la longueur, la moyenne et la qualité du bois à papier correspondent aux exigences nécessaires.
Avec notre lexique du papier, nous voulons vous donner un aperçu plus approfondi de la fabrication du papier et vous présenter différents types de papier. Pour vous informer de la manière la plus complète possible, nous avons également une première partie de cette série : le lexique du papier I. Dans cet article, vous en apprendrez plus sur le processus de blanchiment, le terme de désencrage ou la molécule de lignine. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à fouiller et à rafraîchir vos connaissances !
Source de l'image : ©iStock.com / hxdyl
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